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Article Karim Blal trio à la Clef de Voûte (FR)
clefLorsque le batteur de jazz Philippe Maniez revient de Paris ou de New-York, il ne manque pas de nous rapporter quelque musicien de jazz de ses amis. Cette fois ci, c’est en compagnie d’un pianiste romain vivant depuis un an à Paris, Karim Blal, et d’un contrebassiste suédois (Stockholm) Viktor Nyberg, qu’il est venu se produire dans notre région et pour cette soirée du 2 novembre à la Clef de Voûte. C’est ainsi que le Karim Blal trio est venu nous réjouir de son talent et de ses compositions ce vendredi dernier. Pur trio Jazz accoustique. Même la contrebasse est sans amplification mais non sans volume. Cela fait la différence.
Compositions très écrites semble-t-il comme cet Asking a cosmopolitan, où l’on devine rapidement l’amour de Karim pour Coltrane. Une harmonisation souvent coltranienne, mais un toucher percussif à la Monk, qui sait aussi se faire douceur dans It could happen to you, revisité en harmonies chromatiques descendantes ouvragées. Karim a été nourri à la source au conservatoire royal de la Haye, dans les master-class de Kenny Barron et Barry Harris. L’écriture n’empêche pas le développement de plages de chorus magnifiques. A la contrebasse nous avons aussi affaire à un jeune prodige (vingt-deux ans) qui bouscule et soutient les chorus, expose les thèmes de manière magistrale, et bluffe les contrebassistes en visite ce soir là. Capable aussi de compositions très mélodique (Love Letter), le trio éblouit le public, par sa cohésion, sa réactivité, son sens du dialogue et du soutien réciproque.
A grandes enjambées nous nous acheminions vers un Giant steps qui nous a ravis. Les tempi peuvent être vifs comme ce blues de feu Texan All my relations exposé par le contrebassiste suédois virtuose, ou encore Just in time (pour finir le second set mais pas la soirée avec ses “after hours”). Ils peuvent être aussi plus recueillis comme ce Blue in green où le climat et les couleurs sont privilégiés, ou encore ce Here that rainy day où le romanesque de la mélodie est mis en évidence.
Dans toutes les situations, le sort réservé au thème est bienheureux, tout comme le public. Nous avons pu apprécier aussi l’art de jouer sur les tempi au sein même d’un même thème en suivant les courbes de la mélodie comme dans Inception par exemple ou dans ce Doctor Eight composé par Karim. Plus que jamais Philippe à la batterie est présent au centième de seconde pour appuyer, souligner, répondre, guider, mouvoir…
Pour une première, le concert de ce trio nous donne envie de lui souhaiter une longue vie. C’est dans la permanence des amitiés que se construisent les plus belles chosesBernard Otternaud
Article Karim Blal Trio au Hotclub (fr)
asdaOù l’on retrouve ce jeune pianiste italien des plus prometteurs avec son trio “européen” (ça le fait , non ?) : Viktor Nyberg à la contrebasse et Philippe Maniez à la batterie.
Dès le premier morceau on comprend qu’on va assister à deux bons sets de jazz fringant et enthousiaste. Asking a cosmopolitan réuni de nombreux atouts : une mélodie entêtante, des rimshots et cross-sticks prégnants, des soli tant au piano qu’à la contrebasse qui exposent clairement la qualité des musiciens.
La vivacité et le tonus, ils en ont à revendre, ça se sent même sur les ballades comme You Go To my Head où la retenue est de rigueur mais l’énergie toujours palpable.

Pascal Derathé

 

Article avec David Sauzay Quartet (fr)

………un jeune excellent pianiste, Karim BLAL (qui est je pense le titulaire du poste désormais) -Ce musicien m’ a fait un si belle impression que je me suis penché à l’ oreille de Florent Milhaud (organisteur de activités artistiques SELMER) pour lui glisser ” il mériterait tout de même un meilleur piano, vu son talent !!!” Ce qui semble avoir été approuvé lors de la petite entrevue que j’ai eue avec David que je découvrais donc……..

Richard Scotto

 

Article de la Repubblica.it (it)

Gli standard del jazz sul pianoforte di Blal
I grandi classici del jazz nella performance del Karim Blal Trio stasera al Gregory’ s Jazz Club. Attivo fin da ragazzo in ambito classico, Blal è passato al jazz, in cui si è messo in luce in un’ intensa attività live a Umbria Jazze Tuscia Jazz, mantenendo un forte impegno nell’ ambito della didattica musicale e della composizione. In questa occasione al Gregory’ s ritrova Enrico Morello alla batteria e il contrabbassista Giuseppe Talone con cui, insieme a Gregory Hutchinson, ha inciso il cd “Say-o-Nara”. In programma, in un doppio set, la rilettura di standard e classici insieme a composizioni del pianista.

 


Article de Jazzitalia Talone-BLAL Project (it)

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Talone Blal Project
Say-O-Nara

Lhobo Music (2012)

1. Not From Here
2. White Daemon
3. Ekom
4. Say-O-Nara
5. Black Eye
6. Freak
7. K.O. Valentina
8. If I Should Loose
9. You

Karim Blal – pianoforte
Giuseppe Talone – contrabbasso
Gregory Hutchinson – batteria

Il tocco classico si sente, ma Karim Blal lo fa ascoltare tra le righe, di sbieco. Ma, in realtà, si sentono tante influenze nelle dita del trentenne pianista cittadino del mondo, ma accasato in Italia. Il suo poliglottismo musicale si fonde con quello di Giuseppe Talone, contrabbassista che qui firma anche due bei brani: “Ekom” e “K.O. Valentina”. Ai due si unisce Gregory Hutchinson, che non abbisogna di molte presentazioni visto il suo palmarès e quanto affermato dalla rivista Jazz Magazine “the drummer of his generation”.

Ciò che lega i nove brani è l’aver bandito la noia. “Say-O-Nara” non dà tregua alcuna, sovraccarico di emozioni e di variazioni metriche, che si snodano in frammentazioni ritmiche, come nell’up-tempo di “Not From Here”, con il volume sonoro in ascensore che calca la mano sulle tensioni armoniche. Lo stesso dicasi per “White Daemon”, dove si fa strada il pianismo percussivo e asciutto di Blal, fregiato dai fill di Hutchinson e che si ascolta anche in “Black Eye”, arricchito dal solo di Talone dal suono aspro e granuloso, pronto a sdoppiare la nota. Hutchinson non è discreto, perché si fa sentire in ogni singolo anfratto del costrutto musicale, ma ogni suo intervento (che è costante e continuo) è in perfetta sintonia dialogica. Così come in “Ekom”, dove il batterista statunitense costruisce sequenze musicali e percussive in crescendo e in simbiosi con il pianoforte di Blal. La vena compositiva subisce tanto repentini quanto piacevoli cambi di passo, prova ne è il brano eponimo in souplesse e in chiaroscuro, ma dalla dinamica larga, malgrado la sensazione di bilico tra una forma già definita e un’altra che vorrebbe prendere forma. Karim Blal fraseggia tramite accordi con naturalezza impavida e si lascia trascinare – e trascina a sua volta – sia Talone, che ricama e cuce senza sbavature, e Hutchinson.

Un piano trio che, per fortuna, disegna un nuovo orizzonte del jazz.

Alceste Ayroldi per Jazzitalia

Article de Musicajazz.it (it)

Musicajazz.it
Say-O-Nara

Lhobo 005; distr. lhobomusic.com
Tracce

Not From Here / White Daemon / Ekom / Say-O-Nara / Black Eye / Freak / K.O. Valentina / If I Should Lose You. Tivoli, maggio 2009.

Formazione

Karim Blal (p.), Giuseppe Talone (cb.), Greg Hutchinson (batt.).

Ci voleva un maestro di cerimonie come Hutchinson per celebrare i riti mainstream di Blal e Talone (tutti i brani sono loro tranne Freak di Marco Valeri e If I Should Loose You di Ralph Reinger): temi e up tempo, da Not From Here a Black Eye, passando per Ekom, che invocano vivacità ritmica e prontezza di riflessi. Il drive del batterista la fa da padrone e tiene sempre in guardia l’esperto contrabbassista e il più giovane Blal, qui al primo disco e pronto a registrare nuovamente in piano trio con Rémi Vignolo (batt.) e Samuel Hubert (cb.), un progetto che avrà forme e contenuti differenti. Finale affidato alle leggere modificazioni tematiche di If I Should Lose You, standard reso celebre da Parker with strings.
A

L.Civ
Marzo 2012